M A N N ...

W A N D E R L U S T
EQUATEUR Novembre 2016
L'Equateur est souvent un pays oublié par certains backpackers car la Bolivie ou le Pérou sont des voisins importants. Pourtant c'est un pays très intéressant...
QUITO
Après une semaine dans les îles Galapagos nous atterrissons à Quito.
Nous en profitons pour visiter cette capitale pour quelques jours.
La ville s’étend sur 50 kilomètres en longueur mais seulement quelques kilomètres en largeur.
2,1 millions d’habitants dans une cuvette entre deux chaines montagneuses, et même quelques volcans.
J'ai trouvé que la ville était très polluée. Les bus crachent d’épais nuages de fumée noire constamment
À ne pas manquer le Palacio Présidentiel , la Cathédral, église de el Sagracio et le Palacio Municipal, tous situés autour de la Plaza de la Independencia.
Il y a plein de petites ruelles qui montent et qui descendent, toujours entourées par des collines et des montagnes. Certaines rues sont remplies de vendeurs ambulants qui viennent t'aborder pour te vendre de tout : pelote de laines, bassines, pyjama pilou-pilou, lacets et même tatouages !
Il est agréable de se balader dans le Quito colonial pour l'ambiance populaire.
Attention cependant, certains quartiers ont une réputation dangereuse. On m'a mis en garde plusieurs fois. Les policiers sont venus me voir à plusieurs reprises car une fille étrangère seule c'est une proie facile. Ils ont continuer à garder un œil sur moi pendant longtemps.








Plus au nord du centre ville, se trouve le parc La Carolina. Lieux où se trouvent de nombreux skateurs.
Le parc est situé dans un quartier moderne avec des buildings et des centre commerciaux.
Afin d'avoir une vue d'ensemble de Quito, direction le teleférico pour pouvoir monter à une altitude de 4100 mètres. Quito est juste incroyable vue d'en haut. On sait que la ville est grande et longue, mais là, on se rend vraiment compte de sa taille.
En descendant arrêt à un parc d'attraction comment dire ... Fantôme !
Nous étions les seuls ! C'était tellement effrayant qu'on a fait zéro manèges !





A environ 1 heure de trajet ( si on ne se trompe pas de bus ..... ) la Mitad del Mundo est le site marquant la ligne imaginaire équinoxiale. Le lieux est très touristique et mérite le détour juste pour le côté symbolique, et pour se prendre en photo avec un pied dans l’hémisphère sud et un pied dans l’hémisphère nord.






OTAVALO
Nous sommes debout aux aurores pour se rendre à la ville d'Otavalo connue pour son marché artisanal du samedi, le plus grand et le plus fréquenté de l’Equateur. Du moins on essaye de s'y rendre .....
On nous a expliqué qu'il y avait plusieurs façons de s'y rendre. Et ça devient compliqué cette histoire, car étant donné qu'il y a plusieurs terminaux de bus à Quito et que la logique des bus équatoriens et très difficile à comprendre, on trouvera le bon bus dans le bon terminal que 2 heures plus tard avec beaucoup de persévérance .... Tout le long de notre séjour en Equateur, nous n'arriverons pas à comprendre le système des bus avec leurs directions et leurs numéros ainsi que leurs prix, qui est différent à l'aller qu'au retour ...
Bref, c'est parti pour 2 heures de trajet bien dans le style sud américain. C'est-à-dire, bien au dessus des limitations de vitesse, à klaxonner dans tous les sens et à rouler en bord de falaise...
Le bus ne nous dépose pas en plein centre ville au terminal, non, il nous laisse au bord de la route, un peu perdu au milieu de rien.... Quitte à être en retard autant l'être jusqu'au bout.
Le marché des animaux termine à 10 heures. Et il est 10h40 quand le taxi nous dépose.
Un peu énervée, mais tant pis, il faut positiver.
Nous y croiserons quelques (gros) cochon et au fond les volailles qui sont encore là. Ça cri dans tous les sens.
Malgré tout, on ressent et on imagine très bien l'animation d'un marché comme celui ci.
Plus loin dans la ville, le marfché est très grand et ils y vendent de tout : des sacs, des ponchos, des vestes, bonnets, gants etc… Qu’ils fabriquent eux-mêmes par le tissage. Les vêtements sont beaux et colorés. On a envie de tout acheter ! Mais on se rappelle qu'on a qu'un sac à dos et qu'il nous reste encore un mois. Alors on achète le minimum, et des petits objets. C'est quand même hyper frustrant ...Bon j'ai quand même acheté une dizaine de bracelets, une écharpe et un collier traditionnel.
Otavalo est connue aussi pour ses habitants. Les femmes portes une tenue traditionnel, robes et chapeaux, et elles portent leur bébé sur le dos. Beaucoup d’hommes ont les cheveux long.
Le physique des gens est vraiment Andin à Otavalo. Bien plus qu'ailleurs.
Ps : pensez à observer les lampadaires qui ornent les rues. Ils sont magnifique!





QUILOTOA
Nous sommes parti la veille de Quito en bus, pour nous rendre dans la ville de Latacunga .
C'est toujours autant compliqué pour comprendre comment se rendre à Quilotoa, on demande un peu d'aide à l'hôtel et on va essayer de mémoriser exactement comment faire. Départ matinal direction la gare de bus.
Un bus nous emmène jusqu'à ... Aucune idée! Il nous dépose, et s'en va.... Bon okay..... Nous savons que nous étions pas très loin du lac. Le seul moyen c'est de prendre une "camioneta", c'est à dire un particulier qui nous amène jusque là-bas avec son pickup.
La lagune de Quilotoa est un lac naturel qui s’est formé dans le cratère du volcan endormi Quilotoa
Le volcan est entré en éruption en 1660 et le cratère s’est effondré sur lui-même sous l’impulsion du choc. De nos jours, il ne reste plus que la base du volcan que l’on appelle « caldeira » en raison de sa grande taille.
A l’intérieur, le vide fut progressivement comblé par l’eau qui forme aujourd’hui la lagune de Quilotoa (environ 250m de profondeur). Suivant le temps la couleur de l'eau n'est pas la même.
La vue est superbe. On est sur le bord du cratère à 3800 m et le lac se situe 320 m plus bas.
On profite un moment des différents points de vue tout le long du lac. Mais nous faisons vite demi tour car le vent glacial s'est levé, et pourtant on avait des habits chauds ... On s'abrite dans un des rares bar/resto de la lagune avant de reprendre un pick up pour reprendre le bus.


